LE KSAR DE STITTEN
LE KSAR DE STITTEN
L’amertume c’est tout ce que je ressens lors de mes visites éclaires aux différents villages pleins de vestiges que recèle notre belle région , cette fois ci je me suis dirigé
vers Stitten distante de 36 kms d’El-bayadh et ce qui a retenu mon attention c’est la propreté de ce charmant petit village mais toujours ce paysage presque lunaire suite
à la disparition de l’alfa , tout petit on s’y rendait pour « ziara » (mamans obligent) et toute la nuit les femmes s’adonnaient à ces chants magnifiques qui tendent eux
aussi à disparaitre et on entendait à plusieurs lieux le « Tbal » suivi de youyous , on faisait de bons bouts de chemins à pied et de temps en temps on était éffrayé par le vol
d’une perdrix sous nos pieds , là des scarabés avec leur marche nonchalente , là des lézards apeurés à notre passage , par ci un lièvre ; mais ce qui m’a le plus attristé
c’est ces carcasses de tortue on se croirait à un champs de bataille ,les pauvres bétes , le sable leur pénetre entre la carcasse et la peau et par conséquent ne peuvent plus
bouger et connaissent une fin atroce et tragique on s’arretait de temps en temps dans une kheima prendre un bon bol de petit lait accompané de dattes Au printemps toute
cette étendue était recouverte de coquelicots , de primevères le tout égayé par le chant des allouettes et des cigales , s’étendaient tout le long de la route des »kheimas »(
tentes arabes ) et des troupeaux d’ovins à perte de vue
Quant au vieux ksar de Stitten témoin vivant d’une des plus belles pages de notre histoire il a été délaissé et menace ruine et parfois je me demande si nous aussi on est voué à
une proche disparition.
T.Noureddine
Dimanche 21 octobre 2007
Aperçu historique
Stitten vu au milieu du 18 e siecle :
Petit village de trente ou quarante maisons, entouré d'un mauvais mur d'enceinte en pisé, ouvert par une seule porte. Ce village a une petite mosquée et une école. En dehors, du côté du sud, s'étendent quelques jardins potagers; il n'y a point de dattiers et très-peu d'arbres fruitiers; ils sont arrosés par une source que l'on appelle A'ïn Stiten, où les habitants du village, qui n'ont pas de puits, vont chercher leur eau. Dans les environs se trouvent quelques terres labourables que l'on cultive à la pioche.. Les habitants de Stiten s'occupent de commerce; leurs femmes tissent des laines. Le chef de ce k'sar s'appelle El H'adj el A'rbi.
Le col de Stitten ( Gravure dix huitième siècle 1881 )
Le ksar de Stitten est situé dans l'enfoncement formé par l'un des débouchés Sud du Teniet-Guelarnïa, sur l'Oued-Stitten, affluent de l'Oued-Sidi-Nasser; il a la forme d'un
rectangle de 150 mètres environ sur 60; ses maisons sont bâties en pierres sèches, ainsi que la muraille qui l'entoure.
Cette ceinture, qui est en assez mauvais état, est flanquée de quatre tours informes et a une hauteur de 2 mètres 50 centimètres sur 30 à 40 centimètres d'épaisseur.
Au Sud. règne un fossé, à l'Est. et au Nord. un escarpement, et à l'Ouest, du côté de la montagne, quelques constructions, en forme de kasbah,
qui semblent placées pour protéger le ksar. Ce système de défense, qui peut être imposant pour des Arabes, ne serait pas capable d'arrêter plus de quelques heures
une colonne française.
Stitten contient environ 220 masures; des ruelles tortueuses les mettent en communication et aboutissent toutes à une rue principale qui partage la ville de l'Est. à l'Ouest, et
qui se rattache aux deux portes les plus importantes; une troisième porte est située au Sud.
Les habitants se livrent à la fabrication du goudron et tissent des étoffes de laine; ils donnent aussi des soins particuliers à leurs jardins, qui bordent le ravin et consistent en de
petits champs clôturés, ensemencés d'orge et plantés de nombreux arbres fruitiers et de vignes.
Des emplacements spacieux sont ménagés dans les habitations pour servir de magasins.
Avant la soumission des Harar, les tribus de cette partie du désert déposaient leurs dattes, leurs grains, leurs laines, etc., chez les gens de Stitten ; mais le voisinage de notre
puissance les a déterminés à reporter leurs dépôts plus au Sud.
Le ksar a beaucoup perdu de son importance. Il compte encore 300 hommes armés de fusils.
Le climat est tempéré; ordinairement, au mois d'octobre, il pleut dans le Sahara pendant plusieurs jours, ce qui est la condition pour que les vents de Simoun cessent de se faire
sentir, et pour que la température s'abaisse. Si ces pluies manquent, l'intensité de la chaleur continue jusqu'en novembre,époque des secondes pluies; enfin, viennent les pluies de
février et de mars : les unes et les autres sont souvent très-violentes.Stitten est la station la plus rapprochée en venant de Tell : elle est intermédiaire au Djebel-Amour,au Makna,
aux Ouled-Sidi-Nasser, aux Hamian-Cheraga, aux Harar,dont le territoire s'étend jusqu'à son voisinage. Autour du ksarr se trouvent des cultures de céréales assez étendues.
Ce point est le pivot forcé des opérations militaires, entreprises dans le but d'amener à composition les tribus de la partie orientale du petit désert de la province d'Oran.
Quand ce résultat sera obtenu, ce ksar sera le véritable lieu des relations commerciales entre le Tell, le petit désert et les oasis du Sud.
LE VIEUX KSAR VU AVEC MON APPAREIL PHOTOS
Commentaires (55)
- 1. | dimanche, 05 décembre 2021
- 2. | dimanche, 05 décembre 2021
Je découvre cette rubrique et comme toi, Stiten m'est chère, c'est pour cela que j'avais insisté pour y faire un pèlerinage avec l'oncle son fils et toi en 2019.
Très beau souvenir.
Bien à toi.
Hamid.
- 3. | mercredi, 07 février 2018
- 4. | lundi, 01 janvier 2018
- 5. | lundi, 04 décembre 2017
- 6. | jeudi, 08 octobre 2015
Je connais personnellement le nom d'Alsid qui sont de la tribu des ouled sid Cheikh au cas où vous faites allusion à ce nom, ceci dit j’espère que d'autres personnes connaissent le nom que vous avez signalé et pourront vous éclairer
Amitiés
- 7. | mercredi, 07 octobre 2015
- 8. | lundi, 01 septembre 2014
- 9. | dimanche, 12 janvier 2014
FILS DE GUETTAF AHMED BEN NACEUR TRIBU DES HOUARINES OULAD SIDI BELAID
(actuellement je suis à béchar ou j'ai passé toute mon enfance je suis retraité ex cadre technique à Naftal GPL Béchar, je ne perd aucune occasion d'emmener mes enfants à la terre natal STITTEN.
- 10. | lundi, 26 novembre 2012
je m'adresse à mr guettah habitant à hassi bounif
est ce que tu viens régulièrement à stitten ou non ?
- 11. | jeudi, 19 juillet 2012
je suis feth guettaf d'origine de STITTEN Né et residé a Hassi Bounif ORAN , j'ai fait un recherche sur l'origine et l'organegrameme de la fam GUETTAF mais sans aucune resultat ,veuillez envoyer moi ce organegramme si c'est possible.
Mes meilleurs salutations
- 12. | jeudi, 01 septembre 2011
- 13. | lundi, 20 juin 2011
- 14. | samedi, 14 mai 2011
- 15. | vendredi, 13 mai 2011
- 16. | lundi, 09 mai 2011
D'autre part je pense que les Stiten sont nombreux pour créer une fondation qui servirait aux échanges culturaux ou toute autre utilité!
- 17. | vendredi, 08 avril 2011
tout d'abord je suis tres honorée d'avoir reçu votre message et votre invitation email.et ce qui concerne mon lien parental avec la famille acid, je suis souad la fille de benaissa mohammed et la niéce de benaissa l'épouse de abdelhamide acid(allah yarhamhoum jamiaa), j ai grandi dans cette famille laquelle j ai des merveilleuse souvenir d'enfance.et pour mon cousin azzedine, je ponce que tu m a reconnu maintenant, malgré mon éloignement et le temps qui passe je n ai jamais oublie ma famille surtout ma famille(acid),je suis tres heureuse de t'écrire cet mots et je passe toute mes sincéres salutations a ta famille grand et petit.merçi
- 18. | lundi, 28 février 2011
voici mon adresse email noreddine.acid@yahoo.com je serais ravi si tu
me contacte.
pour benaissa merci pour vos mots je voudrais savoir votre lien de parenté avec l'oncle de mon pére acid abdelhamid de béchar(allah yrahmo) vous pouvez me contacter su mon adresse email
salutations
- 19. | dimanche, 27 février 2011
Permettez- moi, de me joindre par cet espace , à vous enfants de notre (disons -le avec fierté) splendide ville qu’est El-Bayadh. « Habba Man hab oua kariha man karih »
Fier, d’appartenir à cette terre steppique ; fier,d’être descendant de nobles et vaillants guerriers ; fier aussi, de notre histoire et de notre contribution à la faire.
Je voudrais tout d’abord saluer monsieur Bekka Habib et lui dire que j’ai bien connu ton feu père c’était un brave homme, il était de ceux qui aimaient El-Bayadh, prêt à donner sa vie pour glorifier sa région natale. Je pense qu’il appartenait à cette catégorie d’enfants d’El-Bayadh qui malgré elle, s’est vue déracinée. Qu’il repose en paix.Excuse-moi Habib si je me tompe.
Je m’adresse maintenant à Noureddine Acid, pour lui dire qu’effectivement, ton arrière-grand père avait une maison dans le vieux ksar de Stitten(maintenant en ruines bien sur). Il a laissé un jardin dans les vergers deStitten aux abords de Oued Stitten et aussi beaucoup de terres que j’ai pris le soin de montrer à ton feu père Chellali en présence de ton frère El mahdhi. Quant à l’arbre généalogique de la fraction des « Houarines » il est en possession de l’hadj Oukache Guettaf à Sidi Bélaïd.
Et enfin par curiosité j’aimerais connaitre la prétendue Benaïssa épouse de Acid Abdelhamid dont je suis le fils !
- 20. | vendredi, 25 février 2011
En effet je garde de bels instants lors de cette escapade avec El hadj Cheikh