THE SUR LES RIVES D'OUED SID-EN-NACEUR

 

 

THE SUR LES RIVES D'OUED SID EN-NACEUR

الصحراء ارض الله

"LE SAHARA TERRE DE DIEU"

 

   «Le désert ne se raconte pas, il se vit. Alors, comment trouver les mots qui pourraient traduire cette passion
   que le nomade      éprouve pour son désert? Pour ceux qui n’y ont pas vécu, il apparaît comme un grand
   espace vide, tandis que pour nous il est infiniment vivant. Comment expliquer cet amour que nous portons
    à cet environnement si aride et si difficile?
   L’homme est toujours profondément marqué par la terre qu’il habite. Toute sa personnalité est forgée à l’image
   de cette terre. En cela, le désert reste l’exemple le plus parfait de cette adaptation, de l’intégrations de l’homme
   à son milieu. A l’image de la terre qu’il habite, le Touareg a su se faire humble pour survivre, mais austère et fort
   pour se défendre. Il sait que, pour survivre, il doit s’adapter au désert, le comprendre, l’écouter.
   Car le désert sera toujours plus fort que l’homme. Il faut donc, pour y vivre, autant de simplicité que de courage.
   Le désert est pour moi extrêmement beau et pur, à la fois bouleversant et magique. Chaque fois que je me retrouve
   face au désert, il m’entraîne dans cet émouvant voyage en moi-même où s’entrechoquent de nostalgiques souvenirs,
    les angoisses et les espoirs de la vie.
C’est le désert qui m’a enseigné cette communication avec l’infini mystérieux. Le désert, c’est le mystère du vent qui chasse devant lui les dunes et qui leur donne les
formes les plus étranges avec les lignes les plus pures.
C’est le mystère de l’acacia perdu au milieu de ces étendues de sable comme l’oublié d’un autre temps.
C’est le mystère de cette touffe d’herbes surgie de nulle part, poussant dans le sable surchauffé, fragile et vivace à la fois.
C’est l’herbe qui griffe le sable de signes cabalistiques, brin d’herbe devenu mon imaginaire le porte-plume des génies dessinant des messages comme autant de signes
du destin.
C’est encore le mystère de ces orages surgis de nulle part pour déverser leurs cataractes d’eau comme autant de torrents de vie.
C’est enfin le mystère de la gazelle, fragile et gracieuse, fugace apparition, et le mystère de l’addax, puissant maître de ces lieux, seul détenteur du savoir absolu car
seul être vivant qui puisse tenir plusieurs années sans boire la moindre goutte d’eau. Il est aussi le seul qui ne respecte pas notre
loi d’habitants du désert : « Aman Iman« ,
L’eau, c’est la vie ». Pour l’addax, qu’importe l’eau, il vit.
Le désert, c’est tous ces miracles à la fois, autant de sujets d’émerveillement qui nourrissent cette passion qu’éprouve le Touareg pour le désert. Pour nous, nomades, ll n’existe rien au monde de plus émouvant, de plus passionnant qu’une caravane sinuant dans les sables ; rien de plus émouvant que la poésie d’un campement nomade la tombée de la nui, quand les feux s’allument, que les troupeaux rentrent. Cette heure sacrée pendant laquelle les dunes et le ciel joignent leurs couleurs embrasées par le soleil couchant.
Qu’est-ce qu’un homme peut désirer de plus lorsqu’il a le privilège de s’endormie chaque soir sous un ciel protecteur, un ciel semé de plusieurs milliers d’étoiles qui se sont allumées pour illuminer ses rêves?
Le désert, c’est, pour nous nomades, une passion profonde et absolue, des images 
que même la mort ne peut avoir le droit de nous enlever un jour. Le désert semble,éternel à celui qui l’habite et il offre cette
éternité à l’homme qui saura s’y attacher.»

                                                                                                                    Mono Dayak

                                                                                                             

Mis en ligne le 12 Novembre 2022

                                                                                               PS/ Une des rares fois où quelqu'un m'accompagnait (un ami de jeunesse)

                                                                             Photos prises le 10 et 11 Novembre 2022
                                                            Le présent album comprend 87 photos au format Ultra Grand Angle     
                                                    Cliquez sur la touche f 11 de votre clavier pour voir les photos en plein écran
                                              NB/ Branchez vos enceintes acoustiques ^pur écouter la musique d'accompagnement

                                                                                                             

 

 

 

 

 

Commentaires (4)

Bessaïh Abdelhamid -   THE SUR LES RIVES D'OUED SID-EN-NACEUR
  • 1. Bessaïh Abdelhamid - THE SUR LES RIVES D'OUED SID-EN-NACEUR | vendredi, 18 novembre 2022
Salam Noureddine
Quel magnifique texte de Mono Dayak pour décrire les splendeurs du désert et souligner les mérites de ceux qui ont décider courageusement de s'y implanter et y vivre malgré les énormes contraintes. Le désert, sa faune et sa flore sont pleins de mystères et forcent l'humilité et le respect de l'être humain certes doué de courage, de volonté et d'intelligence pour l'adaptation et la survie, mais infiniment petit au milieux de ces étendues. Le désert est une poésie et il inspire ses amoureux; les magnifiques photos reflètent cette poésie et cet amour.
Merci cher ami pour ce beau voyage à travers notre chère steppe et désert ou le bonheur réside dans la contemplation, la méditation et le sentiment de liberté totale entre ciel et terre avec un bivouac et un repas frugal ou un thé et une galette nomade.
Amicalement
Hamid
Raymond -  Sur : THE SUR LES RIVES D'OUED SID-EN-NACEUR
  • 2. Raymond - Sur : THE SUR LES RIVES D'OUED SID-EN-NACEUR | dimanche, 13 novembre 2022
Au désert on apprend que la vie est un miracle d'intelligence des hommes qui y vivent; Et quelle est cette Intelligence, si bien manifestée par ces créatures, ces plantes si fragiles et si belles ? ( dans un environnement si austère ! ? .)
Demouron -  Sur : THE SUR LES RIVES D'OUED SID-EN-NACEUR
  • 3. Demouron - Sur : THE SUR LES RIVES D'OUED SID-EN-NACEUR | dimanche, 13 novembre 2022
Bonjour Noureddine, je suis une nouvelle fois désolée mais mon ordi a refusé de me laisser écouter la belle musique que vous m'aviez annoncée. Ce n'est pas faute d'avoir mis le son au plus haut ! Une nouvelle belle balade dans ce désert qui vous a gratifié d'un bel orage et d'un bel arc-en-ciel ! En voyant ces lieux arides, où ne pousse qu'une maigre végétation, je me demande comment peuvent en vivre des moutons, et, plus anachronique encore, ces vaches Normandes noires et blanches? Belle continuation. Amitiés, Mijo
F. Terrone -  Sur : THE SUR LES RIVES D'OUED SID-EN-NACEUR
  • 4. F. Terrone - Sur : THE SUR LES RIVES D'OUED SID-EN-NACEUR | samedi, 12 novembre 2022
Bonjour Noureddine
Comme c'est beau
Hâte de prendre un thé en ta compagnie sur la terre de mes ancêtres
J'aime beaucoup et quelle belle musique
Soyez béni

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