RETOUR SUR MES SOUVENIRS
RETOUR SUR MES SOUVENIRS
L'OMBRE DU PETIT PRINCE
L'ombre du petit prince et son regard bouleversant, de si Larbi et de si Bouamama et tant d'autres
visages humbles connus planait sur ces lieux tant aimés
J'ai vu de loin les campements de si Larbi et de si Bouamama en ce jour béni du ramadan c'est
toujours pour moi un soulagement de voir leurs campements encore en place, ce sont des veilleurs
Moi qui croyais que s'en était fini avec les prédateurs je me suis lourdement trompé car
d'autres nouvelles et immenses surfaces de terres ont été attribuées à de nouveaux arrivants
Les braconniers du golfe paradent encore dans les lieux insouciants
Terrible en parcourant les lieux tout n'est que désolation en ce milieu de printemps, aucune
plane verte n'est visible si ce n'est quelques rares tamaris et genets tels de vaillants guerriers dans un champ
de bataille, d'autres ont rendu l'âme non sans honneur, même phénomène du côté de Larouia qui en plusieurs
endroits n'est devenue qu'un torrent de boue et ce depuis la venue de ces prédateurs sans compter l'envasement
de ce barrage un point que j'ai toujours soulevé
La nature est triste, terriblement triste sur ces contrées, mais ne dit-on pas que le phénix renaît toujours de ses
cendres et comme disait à juste titre le fameux Théodore Monod:
"Je fais partie de la race humaine et pourtant je dis : qu'importe si l'homme disparaît du globe.Il l'aura bien mérité !
Sa folie actuelle est telle, tant de stupidités et d'imprudence ! Il existera toujours des relais dans la nature.
Dans l'évolution biologique, si une branche disparaît, elle est relayée par une autre.
La nature et les animaux existaient avant nous sans avoir à supporter notre rapacité.Et l'évolution peut dessiner un
cercle, lequel se refermera sur les origines neuves, c'est à dire préhistoriques."
NB/ La photo du petit prince en haut de page et celle de si Bouamama (autour d'un verre de
thé avec son enfant) ont été primées à l'étranger, l'honneur leur revient
Par Noureddine Toumi
Le dimanche 03 mai 2020
Commentaires (5)
- 1. | samedi, 09 mai 2020
- 2. | samedi, 09 mai 2020
Votre lien
- 3. | samedi, 09 mai 2020
- 4. | vendredi, 08 mai 2020
Je vous dis à bientôt , sincères amitiés
Georges
- 5. | lundi, 04 mai 2020
Amitiés
La nature est toujours spectaculaire et surprenante même avec peu ou pas de végétation et du sable à perte de vue. J'ai bien vu aussi ces gara sculptées en créatures serrées les unes contre les autres comme pour une contemplation et ces tête têtes de dromadaires levées fièrement vers le ciel. Fantastiques et éphémères puisque les vents et l'érosion continuent de les dissoudre. Comme tu le dis si bien, la nature parle mais l'homme ne l'écoute. Hormis ces merveilleux nomades qui bravent toutes les calamités pour vivre dans et avec cette nature qu'ils aiment et qui semble bien leurs rendre puisque comme tu la remarqué de loin, leurs campements sont toujours là et présagent des jours meilleurs. Ce petit prince magnifique "que tu n'as plus recroisé je crois" représente la relève.
Le problème de l'eau est le problème majeur pour nos nomades et fellah. L'arrivée "des prédateurs" comme tu dis est un mal nécessaire, car le pays est immense et il faut le structurer pour mieux la travailler, l'irriguer, la gérer et la protéger. Le développement agricole est à ce prix pour subvenir aux besoins grandissants de la population et aussi exporter pour aider l'économie. Tout cela peut se faire par des privés ou des coopératives, mais l'état doit instaurer des des lois et des orientations, tandis que le ministère de l'agriculture doit élaborer une stratégie efficace de développent et de productions diversifiées.
Merci pour le partage et saha ftourek
Abdelhamid