SID EL HADJ ABOU HAFS

 

 

 

SIDI EL-HADJ ABOU-HAFS

 
      
S’il faut en croire le Mr’arbi Aïachi, qui, faisant le pèlerinage de Mekka dans la seconde moitié du XVIIe siècle, traversa,

en 1661, le pays illustré par Sidi Ech-Chikh, Sidi El-Hadj-Abou-Hafs, son troisième fils, qui habitait le ksar d’El-Golea,

situé dans le sud-ouest d’Ouargla, et qui était mort l’année précédente, jouissait d’une influence religieusec onsidérable

aussi bien dans le Tell que dans le Sahara.C’était un homme vertueux et d’une grande piété, et qui avait passé presque

toute sa vie en pèlerinages aux Villes Saintes. La tradition rapporte qu’en effet il exécuta trente trois fois celui de Mekka.

Cette dernière fois, il y mourut et y fut enterré. Mais son père, Sidi Ech-Chikh, obtint du Ciel qu’il serait rendu à la vie, à

la condition, toutefois, qu’il concourrait à l’érection d’une mosquée qu’il désirait voir bâtir à El-Abiodh-Sidi-Ech-Chikh.

Sidi Abou-Hafs accepta la condition avec enthousiasme, et il se mit en route; il fit le trajet de Mekka à El-Abiodh sans boire

ni manger. Arrivé dans ce dernier ksar, il s’occupa sans retard de la construction de la mosquée que désirait son vénéré

père, puis il mourut de nouveau, et fut définitivement enterré près du ksar Ech-Chergui, l’un des cinq ksour composant le

groupe d’El-Abiodh-Sidi-Ech-Chikh.

Sidi Abou-Hafs, qui, pour sa part, aimait tant les voyages, voulut, un jour, contraindre son frère Abdel-Hakem à se fixer à

El-Abiodh. Sur le refus absolu de ce dernier d’obtempérer à un ordre exprimé d’une façon si tyrannique que son intention

était d’abandonner dans le désert.

Mais Sidi Abd-el-Hakem, qui jouissait quelque peu du don des miracles, se mit à invoquer le Dieu unique et à le prendre à

témoin de la violence que lui faisait son frère. Dieu, qui exècre l’injustice, agréa sa prière de Sidi Abd-et-Hakem : le chameau

fut frappé de mort, les chaînes dont était chargée la victime tombèrent d’elles-mêmes, et, comme il n’était pas tout à fait

rassuré sur les intentions de son frère à son égard, Sidi Abd-et-Hakem marcha en l’air absolument comme sur le sol, et ce ne

fut que lorsque Sidi Abou-Hafs lui eut assuré qu’il renonçait à lé persécuter qu’il consentit à remettre pied à terre.
 

                                    Le fondateur des Ouled-Sidi-Cheikh avait laissé dix-huit fils, dont l’aîné lui succéda.
                                    
Celui-ci, Si El-Hadj-Bou-Hafs, s’acquit une grande renommée de justice ; sa vie se consuma dans le bien; il recueillit des
                                    
offrandes religieuses avec lesquelles il fonda une nouvelle zaouia, dont, après sa mort, il laissa, à l’exemple de son père,
                                   
la direction à ses nègres ; c’est la zaouia connue aujourd’hui sous le nom de Si El-Hadj-bou-Hafs.
                                    
Si El-Hadj-bou-Hafs eut neuf enfants; mais l’aîné, Si El—Hadj-Eddin, étant trop jeune lorsqu’il mourut, il donna par testament
                                    
le pouvoir à celui de ses frères qui venait après lui, Sid-El-Hadj-Abd-El-Hakem.

A sa mort, Si El-Hadj-Abd-El-Hakem, inspiré par des sentiments de justice, rendit l’héritage à son neveu Si El-Hadj-

Eddin, au lieu de le laisser à son fi ls aîné Sidi-Seliman, qui protesta, se fit des partisans et se retira dans l’ouest.

Alors commencèrent ces interminables querelles qui dégénérèrent souvent en guerres acharnées dans lesquelles prirent

parti toutes les populations du pays et qui divisent encore les deux familles rivales des Ouled-Sidi-Cheikh del’est et des

Ouled-Sidi-Cheikh de l’ouest.

 

A Sidi El-Hadj-Eddin, chef de la famille de l’est, succéda son fi ls aîné, Sidi-Cheikh-ben-Eddin, puis Sidi-Hamza-ben-Sidi

-bou-Bekeur es S’rir, notre ancien khalifa, qui avait pour rival dans la famille de l’ouest Sidi-Cheikh-ben-Taïeb.

La famille des Ouled-Sidi-Cheikh a constamment joui d’une grande considération, non seulement dans le pays, mais

encore chez les beys turcs de la province d’Oran et même chez les empereurs du Maroc. Les beys l’ont toujours ménagée,

et l’empereur Mouley Abderrahman avait épousé une de ses filles, la soeur de Sidi-bou-Bekeur ben Sidi-el-Arbi, par

conséquent la tante de Si Hamza.

L’influence de cette famille s’est étendue de tout temps sur les points les plus reculés. La qualité de serviteurs de Sidi

Cheikh suffi sait pour préserver des attaques des Touareg et autres bandes pillardes les gens des caravanes qui partaient du

sud de la province, se dirigeaient vers le Touat, le Gourara ou le Tidikelt. Presque à chaque pas dans ces parages, on trouve

des indices, des témoignages de vénération rendus à la mémoire du marabout

 

                                                                                                                                                                   Retour home page

 

 

 

 

 

Commentaires (12)

BELKARI Mebarka
  • 1. BELKARI Mebarka | mercredi, 20 octobre 2010
je trouve que ce site et l'excellet des sites que j'ai vu sur l'ensemble du territoire algerien et je suis fiere des gens qui ont fait cette oeuvre surtout sur le pays de ma mère labiodh sidi Echeick
Noureddine ( webmestre Nostalgie )
  • 2. Noureddine ( webmestre Nostalgie ) | mercredi, 06 janvier 2010
Bonsoir Kadda
Sans vous le cacher je suis un peu nul concernant la langue arabe et ne peut vous etre d'un grand secours.
Je pense qu'il faut voir avec des maisons d'édition , enfin c'est ce que je pense , car c'est pas donné à tout le monde la traduction de tout un livre.
Amitiés
AL SID CHEIKH Kadda
  • 3. AL SID CHEIKH Kadda | mercredi, 06 janvier 2010
Bonjour Nourredine,

j'ai fais éditer un livre intitulé " A l'Ombre de ta Bénediction" à la mémoire de ma mère décédée en juillet 2008 à el Abiodh, j'évoque également les saints Marabouts pour lesquels elle tenait le "dikr".
je souhaiterai faire traduire cet ouvrage en arabe, peux -tu m'apporter ton aide?
je te remercie par avance de ta réponse?
Noureddine ( webmestre Nostalgie  )
  • 4. Noureddine ( webmestre Nostalgie ) | samedi, 10 octobre 2009
Merci pour ce temoignage
Ce qui est sûr et qu'on ne repetera jamais assez c'est qu'Allah est au dessus de tout
Mohamed
  • 5. Mohamed | mercredi, 30 septembre 2009
Salam Alikoum Ajamaïn. Chers frères bien que très croyant et ben sid cheikh, j'avais quelques réserves sur tout ce que l'oral raconte. Mais après plusieurs témoignages de gens pieux, très sérieux et d'un certain âge; je me suis plié à la réalité. IL est vrai que plusieurs miracles se sont réalisés par la volonté d'Allah car il est à même de dire soit, il soit et il fut. J'ai plusieurs témoignages vivants et incroyables dans le bon sens. Je ne peux tout lister mais voici un témoignage vivant: j'ai un cousin; il est entré clandestinement en France, après plusieurs mois il s'est fait arrêter par la police parisienne, il est conduit au poste de l'11e Ard, on l'en ferme dans une cellule dans le sous sol de ce commissariat. Seul; en ce moment là il se souvient du Poète de sid cheikh le célèbre Mohamed Belkheir et son aventure dans la prison Française. Il s'est mis à prier Allah, invoquer Allah et Sid cheikh tout en citant et en pleurant ce poème destiné par Med ben Belkheir à sid cheikh : Sidi Li Allah b'Hourmtak A3dak la Tansani Jibna Lak Assalihin wuin tafou fi kl bled etc. Ce poème lui avait été recommandé par son père avant sa mort. Quelques minutes se sont écoulées; voici son oncle Sid Haj Cheikh ben Sidi Ahmed alors qu'il se trouve à Ouled sidi Abdelhakem au Maroc à plus 2230 km de Paris accompagné d'un policier, il ouvre la porte de sa cellule, lui ordonne de sortir de là et de récupérer ses affaires en sortant. C'est ce qu'il fait. En sortant de là, aussitôt il se précipite vers la cabine téléphonique juste devant le commissariat, il appelle son frère pour lui dire que haj cheikh est en France, il lui raconte son histoire tout en lui recommandant de se préparer à recevoir leur oncle. Il se retourne vers son oncle mais il ne retrouve personne, il regarde à l'intérieur et dans quelques rues d'en face. Il a eu l'idée de téléphoner à sa tata au Maroc pour lui demander chez qui se trouve mon oncle à Paris, il appelle: c'est son oncle lui même qui est à l'autre côté du fil, il dit ALLO! Son oncle le coupe en lui disant as-tu récupérer toutes tes affaires, en fait il lui reste sa carte d'identité dans le dossier, il répond OUI et son oncle de lui dit non, mais bientôt tu auras une autre carte mieux qu'elle. Le lendemain, fort de ses convictions; il s'est rendu au commissariat pour réclamer sa carte, on lui dit dans 2 mois: rends-toi avec un certificat de domicile à la préfecture de Paris pour avoir une carte de séjour. Justement un mois plus tard les régularisations de Mr François Mitterrand. Que dire alors un miracle ou une simple vision Allah A3lam. Un ami français de Paris 17e avait un fils handicapé. Un jour il nous dit je conduis mon fils à lourdes pour la 3e fois espérant un miracle. Un ouvrier berbère lui dit en plaisantant: va chez Fatima la fille du Prophète Mohamed au Portugal ton fils reviendra guéri mais pas totalement sur pied. Un autre Français le corrige elle n'est la fille de Mohamed mais de Jésus tu parles !!!!. Le berbère dans tous ses états jure que c'est la fille de Mohammad et que les chrétiens racontent n'importe quoi! Notre homme s'exécute, à notre grande surprise, quelques jours plus tard le voici de retour de Fatima, avec sa femme et son fils en béquilles, dans un sac un cadeau pour le berbère et dans un autre à boire pour tout monde. Que dire de ça??? Allah A3lam. Le fils et la mère se sont reconvertit à l'islam pas le père il est mort quelques temps après. Souvenez des dires d'Allah: Demandez-moi j'accède à votre demande ? Seulement Allah exige que LE DEMANDEUR soit irréprochable. Si vous souhaitez qu'Allah accède à vos demandes; alors croyez en lui solidement et véridiquement, il faut être sûr et que rien ne vous détourne du droit chemin, Sachez que nous sommes plus 5 milliards de demandeurs, il faut être passion et ne soyez pas en doute car c'est la que vous perdez tout. Ayez une croyance sans faille vous méritez l'accomplissement des miracles et qui sait vous seriez vous même un Marabout comme bien d'autres, en fait il vous suffira de se confirmer aux règles de l'islam mais attention sans détour ni doute, prendre le chemin des Marabouts Allah est à même de faire de vous un grand soufis et peut être un cheikh comme sid cheikh Abdelkader ben Mohamed et/ou bien d'autres cheikhs soufis de nos pays. Pour Allah tout est facile est très proche WA ALLAH A3LAM Amine Wa Salam alikoum Wa rahmatou Allah
Fakir
  • 6. Fakir | vendredi, 26 septembre 2008
A Mr Chikh BEKKARA

Désolé, et comme toujours, tu es trop allergique des Ouled Sidi Cheikh, mais une chose à dire c'est que les saints existent toujours et (Allah yanfâana bibrakatihom).

Un Fakir
sayad
  • 7. sayad | mercredi, 16 juillet 2008
mercie monsieur toumi nourddine de la part de sayad cheikh ( el hadj ) et merci une autre fois pour ton sites et bonne courge et fin
Noureddine
  • 8. Noureddine | dimanche, 06 juillet 2008
Bonsoir
Et merci pour ta fideleté à cet éspace , les autres peut etre en vacances c'est le temps des " zradi"
Amitiés Noureddine
cheikhbekkara
  • 9. cheikhbekkara | dimanche, 06 juillet 2008
salam
ou sont les autres ? on est seul
cheikhbekkara
  • 10. cheikhbekkara | samedi, 05 juillet 2008
resalam
j'aime bien nos ancetres c'est normal mais attention on ne peut croire a tout se qu'on dit et puis j'ai dis que leurs histoires se ressemble a travers tout le Maghreb el arabi c'est pas logique car chacun pretend que son saint etait l'heros de telle histoire normalement on cherche leur oeuvre qui est un vrai tresor quand a leur (miracle ou CARAMA ) c'est autre chose qui n'est pas à mon avis pers. essentiel
enfin sans rancune et puis je garde mon avis pour moi et Merci pour tout se que tu fait je reste toujours à tes cotés
Noureddine
  • 11. Noureddine | samedi, 05 juillet 2008
Quant à moi c'est par amour et réspect à mes ancètres que je tenais à publier (ces légendes)de ces gens qui avaient une influence certaine auprès de la population à cette époque et nullement nuire à quoi que ce soit , bien des marabouts préchaient les bonnes paroles de notre Dieu unique qui est au dessus de tout , ainsi qu'à l'incitation des gens à la rébéllion contre l'occupant , ce sont des récits populaires et légendaires qui ont bien traverssé des siècles et ne reflètent nullement je pense une vérité absolue , car cher ami si on se méttait à fouiller dans les légendes , on risque de les dépoétiser !
Amitiés
P/S La science n'a pa tjrs eu raison
cheikhbekkara
  • 12. cheikhbekkara | vendredi, 04 juillet 2008
salam
cher Noureddine désolé mais les Histoires des saints sont toutes semblables on les trouve partout et chacun pretend que son cheikh est meilleur et puis notre Islam est claire sur ce sujet en plus ces Histoires risquent de nuire à notre religion surtout dans un monde ou la science est maitre ( attention on est sur le Net)franchement si je n'etais pas mouslim ces (legendes me ferons rire ) desolé mais c'est par amour que je t'ecris ces mots cordielement

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