SMARA

 

 

MICHEL VIEUCHANGE

 

SMARA LA CITÉ INTERDITE

 

Arthur Rimbaud et la petite Isabelle Eberhardt avaient un frère oublié de tous ! Michel Vieuchange est en effet de ces poètes de l'errance qui obéissent à la seule
injonction du désert. Smara, récit salué à sa sortie par Théodore Monod, est une célébration de l'ailleurs faite d'absolu, d'âpreté et de violence.
Un pelerinage au milieu de nulle part 

Cette région hostile, Michel Vieuchange veut la parcourir : lever le tracé des pistes du déert; prendre des photos , étudier le sol , les bêtes, les tribus ,Il a 26 ans,
il ne sait pas qu'il lui reste à peine trois mois à vivre . Mais il ira jusqu'au bout de son rêeve : entrer dans SMARA , la mystérieuse capitale saharienne

 

CARNET DE ROUTE D'UN FOU DU DÉSERT

 

                           EN ROUTE VERS SMARA 



Le 11 septembre 1930 au matin , une automobile conduite par  un chauffeur marocain, se dirigeait à toute allure vers l'oued Massa à quelques kilomètres au sud d'Agadir 
Elle ralentit brusquement dans le dernier virage , descendit le chemin rocailleux qui menait au pont de l'oued 
Près du lit desséché de la rivière, au pied d'un arbre, somnolaient cinq indigènes. De la voiture descendit deux jeunes européens chargés de bagages qu'ils transportèrent au pied de l'arbre. Silencieusement, les indigènes les aidèrent à défaire les valises d'où sortirent de longs voiles blancs et bleus. Un des jeunes gens se déshabilla , revêtit une large tunique blanche, s'enroula dans les voiles, se déchaussa, mit ses pieds nus dans des babouches , ramena un grand pan de voile sur son visage et, en un tour de main, se trouva métamorphosé en femme indigène. L’autre  ramassa les vêtements européens épars sur le sol ; puis, après un bref adieu à son compagnon, regagna la voiture qui reprit aussitôt le chemin d’Agadir.

                                    Comme René Caillié

Le jeune homme qui venait de se rendre méconnaissable était un Français, Michel 
Vieuchange, que son frère Jean accompagnait jusqu’au point de départ de son expédition, une expédition aussi audacieuse que celle qu’avait tentée un siècle Plus tôt René Caillé en s'aventurant seul, à travers l’Afrique inconnue, jusqu’à Tombouctou. Depuis un an environ, Michel et Jean Vieuchange avaient formé le projet d’explorer le Rio-del-Oro, ta partie la plus sauvage du Maroc espagnol, un pays infesté de tribus rebelles et de pillards contre lesquels on luttait depuis des années sans pouvoir en venir à bout. Le grand rêve de Michel Vieuchange était d’atteindre la mystérieuse ville de Smara, au milieu du Rio-del-Oro ; Smara, le repaire  des Maures du Sahara. 

Michel Vieuchange ne connaissait pas la région, ignorait l’arabe et le berbère ; il avait
confié l’organisation de l’expédition à un indigène, Ahmed ben Hamou Mahboul, qui avait  longtemps fait le commerce du bois dans le sud marocain. Mahboul avait pris avec lui son frère Larbi, un autre indigène et deux femmes. En comptant Michel Vieuchange  sous son déguisement, c’était une famille de trois hommes et de trois femmes qui allait s’aventurer par petites étapes jusqu’au cœur du Rio-del-Oro, en menant exactement la vie des nomades du désert. L’explorateur emportait pour tout matériel deuxnombre de montres, deux boussoles, deux appareils photographiques, des médicaments et un certain carnets sur lesquels il noterait ses impressions de route.

                                  Journées de feu, nuits de gel 

En quittant l’oued Massa, la petite expédition s’enfonce dans le bled, vers le sud.  Michel Vieuchange, qui n’a pas l’habitude de marcher avec des "babouches, a très vite  les pieds gonflés et couverts d’écorchures. Le soleil s’est levé, la chaleur est atroce ; mais, dès qu’il veut écarter ses voiles pour essayer de respirer un peu plus librement, ses guides, d’un coup sec, tirent ses vêtements pour le dissimuler complètement, toujours plus complètement, aux yeux des rares indigènes que l’on rencontre. On traverse des douars, on croise des caravanes ; pour plus de sécurité, El Mahboul entasse sur son protégé un voile bleu, un voile blanc et encore un voile bleu. Michel Vieuchange, les pieds en sang, torturé par la soif, marche comme un aveugle, tandis que ses compagnons qui, au fur et à mesure qu’ils avancent, s’inquiètent davantage des suites terribles que pourrait avoir leur équipée, saluent les passants, multiplient les amabilités... El Mahboul a acheté deux ânes pour transporter les paniers chargés de nourriture et les outres pleines d’eau. Le Français, à bout de forces, se juche sur l’un d’eux. Aux arrêts, on mange du ragoût, toujours le même ragoût infâme que les femmes préparent de leurs mains noirâtres. Comme boisson, l’eau sale des outres.

                                        Michel terrassé par la maladie

Si, pendant la journée, la chaleur est étouffante, dès que le soleil tombe, il fait un froid intense. Et Michel Vieuchange, après avoir étouffé pendant des heures, grelotte d’un bout à l’autre de la nuit. Ses pieds lui font tellement mai qu’il ne parvient pas à s’endormir.
Ce n’est que vers deux ou trois heures du matin, au moment où la petite expédition se remet en marche afin de couvrir une longue étape avant le lever du soleil, qu’il sent que le sommeil va enfin venir. Cramponné aux poils de l’âne il doit lutter désespérément pour empêcher ses  yeux de se fermer. A la moindre défaillance, ce serait la chute sur les cailloux. Un nouveau danger vient s’ajouter aux blessures, à la fatigue et à la soif. Les tribus du Rio-del-Oro sont continuellement en guerre les unes contre les autres, des hordes de pillards sillonnent perpétuellement le désert et pillent tout ce qu’elles rencontrent . c’est le « baroud ». Pour être plus en sécurité, l’expédition a dû se joindre à une grosse caravane bien armée.
Dès lors, c’est un martyre de tous les instants. Il ne suffit plus de se garder de quelques  indigènes rencontrés par hasard.

Maintenant, Vieuchange est obligé de surveiller ses moindres gestes, de vérifier sans cesse si ses chevilles ou ses mains trop blanches ne dépassent pas ses voiles. > Le soir, impossible de s’ allonger confortablement. Il doit se coucher comme les femmes indigènes, recroquevillé sur le côté, en « chien de fusil ». Il ne peut pas allonger ses jambes ni se mettre sur le dos.

                                    Vieuchange est démasqué ! 

Le 21 septembre, la petite troupe atteint le village de Tigilit. Elle est en route depuis dix jours et a couvert 220 kilomètres ; il en reste un peu plus de 200 pour atteindre Smara.
Mais Vieuchange, brisé de fatigue, se laisse tomber comme un plomb et s’endort sur place. 
Il a négligé les précautions habituelles et ses compagnons, occupés à lier connaissance avec le cheikh  de Tigilit, n’y ont pas pris garde, eux non plus. Les hommes du village, à qui rien n’échappe, sont intrigués par l’allure étrange de cette femme. Deux d’entre eux l’épient avec insistance et, pendant la nuit, Vieuchange, qui a un sommeil agité, peuplé de cauchemars, prononce des paroles incohérentes. Cela suffit : sa voix l’a trahi, les deux guetteurs s’éloignent doucement pour faire leur rapport au cheikh. Le lendemain, celui-ci exige 30.000 francs pour autoriser le voyageur à poursuivre sa route jusqu’à Smara. Or, le jeune homme n’a que 15.000 fr. sur lui. Il n’est pas question de marchander ; le cheikh est buté et ne veut rien entendre. Une seule solution : Larbi, le frère d’El Mahboul, va retourner tout de suite à Mogador et demander le complément à Jean Vieuchange. En attendant, pendant douze jours, Michel reste à Tigilit, immobile dans une petite pièce sombre, si basse qu’il peut à peine s’y tenir debout. Pendant douze jours, il va se nourrir de brochettes de gazelle, de dattes pas  mûres, se désaltérer dans une marmite où tout le monde boit, y compris les chameaux. Pendant douze jours, dévoré par les mouches et la vermine, il attend les résultats du voyage de Larbi et des négociations d’EI Mahboul. Enfin, le départ est décidé. Deux cheikhs de la tribu des Reguibat vont conduire l’expédition sans les femmes à Smara. Vieuchange, qu’El Mahboul a fait passer pour un marchand américain venu vendre des cartouches aux dissidents, est maintenant habillé en homme. 

                            Coups de feu dans le désert

Le 4 octobre, à une heure du matin, on quitte Tigilit. Chaque homme, Vieuchange comme les autres, est chargé d’un lourd paquet de vivres et la première étape doit être couverte à pied en suivant le lit desséché d’un oued plein de cailloux. Puis on est rejoint par les chameaux. Il y a deux chameaux : un pour chaque cheikh. Vieuchange, qui ap ayé les guides, les chameaux  et les vivres de l'expédition,-doit continuer de marcher à pied. Il a bientôt tellement de peine à avancer qu’un des cheikhs finit par lui prêter son animal. C'est un nouveau supplice, car il n’a jamais voyagé à dos de chameau : juché sur La haute selle, il est affreusement ballotté et secoué. Il a l’impression que ses os se disloquent, que sa peau, que ses chairs se déchirent... « La course, écrit-ii, est épouvantable pour le ventre. » Aux arrêts, on l'oblige à coucher seul, à cent ou deux cents mètres de ses guides. Méfiance ? Mépris pour le « roumi » ? Il l'ignore. On ne l’appelle que pour le dîner. « Les deux cheikhs sont farouches, note- t-il sur son carnet, toujours muets ou presque. Ne sourient jamais, sauf deux où trois fois lorsque je manquai me casser le cou. » Bientôt un des cheikhs, malade, refuse d’avancer. Le Français lui aussi est malade à mourir : il ressent les premiers symptômes de la dysenterie ; quant à ses, pieds, ils ne forment que deux énormes plaies ; il souffre comme un damné. pourtant, c’est lui qui soigne l’indigène, le dorlote, le rassure, l’encourage à poursuivre la route.
Mais les guides en ont assez, ils veulent retourner à Tigilit. Vieuchange lutte tant qu’il peut, c’est en vain : iis font demi-tour. Un instant, le jeune homme songe à continuer seul ou simplement accompagné d’EI Mahboul. Smara n’est plus qu’à quatre jours de marche ! Mais un « baroud » est annoncé dans la région. Ce serait folie de tenter l’entreprise à deux, sans arme, dans un pays absolument inconnu.

On ne distingue pas un seul être vivant dans le désert ; pourtant, plusieurs coups de feu partent, çà et là. Courbés sur leurs chameaux, s’attendant à chaque Malgré la fatigue et le découragement, malgré la douleur qui ne lui laisse aucun répit, Vieuchange observe le bled, reconnaît les endroits où il est passé en venant, et relève soigneusement l’itinéraire. Après deux jours d une marche harassante, on se retrouve à Tigilit.
Vieuchange n’a aussitôt qu’une inquiétude : quand repartira-t-on ? Si l’on pouvait se remettre tout de suite en route, il oublierait fatigue et souffrances, il accepterait tout. Mais il lui faudra encore patienter. On est obligé de faire acheter d’autres chameaux à un marché éloigné, et puis on doit encore et toujours palabrer avec les cheikhs
Certains d'entre eux disent que le roumi* n'est pas un marchand américain mais un espion français. Dans ce cas loin de le laisser repartir, il faut l'étrangler au plus vite.
 à recevoir une balle dans le dos, les quatre hommes remontent rapidement vers le nord. 
   

                                                                                                                                        

                             Dernière étape ... Dans un panier

Enfin après quatorze jours d'attente, voici les nouveau chameaux. Le 25 octobre départ. On avance tantôt à pied, tantôt à dos de chameaux . Interminables discussions avec les guides qui veulent faire des détours suspects.El Mahboul et Vieuchange ont maintenant des fusils chargés et sont prêts à faire feu sur les deux cheikhs à la moindre apparence de trahison. 

Le 28 octobre, on découvre dans le désert les traces de plusieurs  dizaines de chameaux : sans doute une  tribu en marche qui doit camper à quelque distance. Il faut cacher Vieuchange. On le place dans un panier, à dos de chameau. 
Recroquevillé, la tête contre les genoux, il est solidement attaché et, pour mieux le dissimuler, on a placé sur sa tête un burnous de laine qui l’empêche de respirer. Ses blessures se sont rouvertes. Il lui est

                           Dans une pièce du ksar de Tigilit

Impossible de remuer les pieds et les bras, il est atrocement ballotté... et cela dure des heures et des heures.

                               Smara, la cité mystérieuse

Deux chameaux meurent en route, les hommes sont exténués. Enfin, le 1er novembre, après plus de 300 kilomètres parcourus dans le désert, Michel Vieuchange arrive en vue de Smara. Cinq mille indigènes campent à quelques kilomètres de la ville. Celle-ci est absolument déserte, mais d’un instant à l’autre, une tribu peut venir s installer dans les maisons vides. Vieuchange est toujours ligoté dans son panier. On ne veut pas l’en laisser sortir : « Si par hasard il arrivait des hommes ! » Maintenant qu'on est parvenu au but, les cheikhs, El Mahboul lui-même, ont une peur intense. On dirait que c’est maintenant seulement qu’ils mesurent toute l’audace du Français et qu’ils se rendent compte du danger auquel eux-mêmes s’exposent. Ils n’ont qu’une hâte : s'enfuir, retourner dans le désert le plus vite possible.

Déjà, ils remontent sur les chameaux et veulent donner le signal du départ... Mais Vieuchange parvient à leur échapper. Il court vers la ville, son appareil photographique à la main. A midi un quart, poursuivi par ses guides, il pénètre dans Smara qu’il visite de fond en comble... Smara la Mystérieuse, dont il est le premier Européen à fouler le sol. La ville a été construite par Ma Aïnin, qui fut autrefois un des grands chefs des Maures du désert. C’est, en plein Sahara, une cité comme on en rencontre dans les régions fertiles du sud marocain. Elle possède une mosquée et des kasbas, elle a des maisons, des rues, des places, une forte muraille. Le tout est construit en moellons reliés par un solide mortier. Ces matériaux ont dû être transportés à travers le désert au prix de difficultés inouïes. La mosquée elle-même est pavée de carreaux de ciment amenés sans doute d’Espagne. Smara est maintenant complètement déserte, un simple rendez-vous où les caravanes des Maures du désert s'y retrouvent pour échanger leurs esclaves et leurs armes. 
Michel Vieuchange parcourt rapidement toutes les rues de la ville morte. Il enterre dans le sol de la mosquée une petite bouteille contenant un papier sur lequel il indique l’heure et le jour de son entrée à Smara. 

                            

Il prend des photographies, dix pellicules de photographies. Harcelé par les cris des cheikhs affolés qui croient à chaque instant voir surgir des ennemis, il parvient cependant à relever un plan complet de la ville et à tout inspecter, en notant au fur et à mesure ce qu’il voit. Enfin, à trois heures de l’après-midi, ses guides s’emparent de lui, le jettent dans le couffin, l’attachent solidement et s’éloignent de Smara dans une fuite éperdue.

                                  La fièvre qui monte !

Le retour est affreux ; Michel Vieuchange a la fièvre, ses pieds sont de plus en plus malades, sa dysenterie évolue avec une rapidité effroyable,
il maigrit à vue d’œil. Après sept jours de marche, on arrive à Tigilit. Les cheikhs ne veulent pas laisser repartir leur prisonnier. Ils le soupçonnent de plus en plus fortement d’être Français et de vouloir trahir les secrets du désert. Il faut quatre jours de discussion pour les faire revenir sur leur décision. Enfin, il est entendu qu’ils accompagneront le « roumi » avec El Mahboul jusqu’à la frontière du Maroc français, où Jean Vieuchange doit attendre son frère. Le 12 novembre, on quitte Tigilit. Michel Vieuchange brûle de fièvre le jour et grelotte la nuit ; il s’affaiblit de plus en plus. Le 13 novembre, il griffonne ses dernières notes et, pour la première fois, il se plaint à El Mahboul d’être malade. Il ne parvient plus à se cramponner sur sa selle et El Mahboul doit le soutenir. Les cheikhs complotent de le livrer à un chef de tribu qui leur donnera une partie de la rançon qu’il en tirera. Dans un sursaut de colère, Michel Vieuchange parvient à les intimider et la petite expédition poursuit sa route. Elle atteint enfin le poste français de Tiznit. Miné par la dysenterie, Michel Vieuchange est recueilli à l’infirmerie ; son frère, averti par télégramme, vient le rejoindre en avion et le transporte jusqu’à Agadir... Là, malgré les soins qui lui furent prodigues, l’audacieux explorateur devait mourir le 30 novembre dans les bras de son frère.

Le désert vaincu se vengeait de lui. Cependant Michel Vieuchange avait atteint son but. Il rapportait sept carnets de route pleins de croquis et de notes, décrivant les contrées traversées. Et 200 photos, un grand nombre d’échantillons de pierres et de plantes ; enfin, les indications qui ont permis d’établir une carte très précise des territoires du sud, entre i’oued Massa et Smara. Surtout, Michel Vieuchange était entré dans Smara la Mystérieuse ; il avait malgré l’opposition de ses guides — visité de fond en comble la « ville du désert », reconnu jusqu’aux moindres pierres. Ce jeune homme de 26 ans avait rêvé d’« agir », de faire quelque chose de grand, d’héroïque. Pendant plus de deux mois, il avait agi de toutes ses forces, lutté., souffert. Malade, affaibli, miné par la fièvre, se heurtant partout à une hostilité impitoyable, il avait su résister jusqu’au bout, et n’était mort qu’après avoir triomphalement accompli sa mission. 

* Le terme "roumi" : est une appellation qui désigne un chrétien
 

  

Fatima Outalen, une des femmes qui faisait partie de cette
expédition (photo prise en 2016), je ne sais ce qu'elle est
devenue depuis

NB/ Miichhel Vieuchange a été enterré à Agadir près de la kasbah d'Oufela en présence de sa fiancée Jeannie et de son frère Jean
Après le terrible tremblement de terre qui a ravagé Agadir en 1960 (plus de 12 000 morts et 25 000 blessés) et qui a vu le cimetière d'Oufela complètement détruit, son frère Jean a décidé d''inhumer pour la seconde fois le défunt dans le nouveau cimetière chrétien d 'Agadir     

       

 

Mis en ligne le samedi 29 Mars 2025
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Commentaires (2)

Noureddine
  • 1. Noureddine | lundi, 31 mars 2025
Même destin tragique de Vieuchange tout comme celui d''Isabelle Eberhardt
Ils sont partis à la fleur de l'âge
A sa mort Isabelle avait 27 ans et Michel 26 ans
Ils ont vécu leur rêve jusqu'au bout
Paix à leurs âmes
Raymond - Sur : MICHEL VIEUCHANGE
  • 2. Raymond - Sur : MICHEL VIEUCHANGE | lundi, 31 mars 2025
Merci Ami Noureddine Une histoire tragique qui montre à quel point les européens ont rêvé, fantasmés du désert, de découvrir l'inconnu d'eux mêmes ! Une époque ! Une autre époque.!!!

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