A LA CONQUETE DU PASSE
EL BAYADH
IL Y A DE CELA 130 MILLIONS D'ANNEES
Il y a quelque 130 millions d’années, la vie ne devait pas être facile pour les sauropodes –comprendre les dinosaures herbivores quadrupèdes – qui se promenaient sur la plage
d’El Bayadh, au milieu de prédateurs carnivores.Eh oui, à l’époque, la ville se trouvait… au bord de la mer ! La wilaya d’El Bayadh, estimée un riche gisement d’empreintes,
n’avait pourtant jamais révélé des traces de dinosaures telles que celles découvertes vendredi dernier. « Nous sommes sûrs qu’il s’agit d’une empreinte de sauropode,explique
Cheikh Mammeri, ichnologue algérien. Ce qui est déjà exceptionnel, car nous n’en avons trouvé à l’heure actuelle que sur deux sites dans le pays. Si l’espèce est confirmée –
peut-être un Brachiosaures,quoi qu’il en soit, une espèce proche du Diplodocus – ce serait le premier cas en Algérie. » Une précieuse découverte, car ici, comme partout dans le
monde, les empreintes de théropodes (carnivores) semblent plus faciles à trouver que celles des sauropodes « Ces derniers, très lourds et très grands, devaient manger d’énormes
quantités de plantes pour tirer de l’énergie , poursuit le spécialiste. Les scientifiques pensent donc qu’ils devaient s’arrêter de longs moments pour brouter et, par conséquent, se
déplaçaient moins que les théropodes, chasseurs amenés à bouger pour trouver des proies. Ce qui expliquerait que l’on trouve davantage de traces de carnivores. » La présence de
dinosaures, étayée par des empreintes, l’est également par des ossements.
Là encore, une découverte de taille a été faite récemment par Abdelhamid Gabani, sédimentologie, dans le Tassili, à 300 km au nord d’Illizi. « Il s’agissait d’un fémur et de vertèbres que le célèbre paléontologue Philippe Taquet a identifié à la fin 2007 comme appartenant à un Paralititan », explique-t-il. Le premier en Algérie et le deuxième en Afrique après les ossements
trouvés dans l’oasis de Bahariya, en Egypte. « D’après les reconstitutions, ce dinosaure de 25 m de long et 70 t serait le deuxième plus gros après l’Argentinosaurus, probablement le plus
grand animal terrestre, d’où son nom de géant du littoral. » « Pour l’instant, nous nous appuyons sur les données décrites en Egypte, ajoute Abdelhamid Gabani. Le nord du Tassili, entre 96
et 114 millions d’années, devait être chaud et humide. » Les restes de faune et de flore luxuriants retrouvés avec le Paralititan en Egypte (fossiles de poissons, requins, amphibiens géants…) témoignent qu’à l’époque, l’oasis de Bahariya correspondait à un littoral marécageux exubérant. « D’après Philippe Taquet, qui a comparé ce gisement à un site marocain, ajoute le sédimentologue, la présence du Paralititan impliquait aussi celle d’autres théropodes : le Spinosaurus, le Deltadromeus agilis et le Carcharodontosaurus saharicus. » Dans l’Atlas
saharien, les premières découvertes d’ossements – des vertèbres d’un dinosaure sauropode dans les grès calcaires de Déglen (Ghar Rhouban) – remontent à 1957. « Par la suite, d’autres découvertes de vertébrés fossiles ont été faites à Gara Samani (entre Timimoun et El Goléa) en 1971, poursuit Cheikh Mammeri.
Cette faune comporte, entre autres, des fragments d’os et de dents appartenant à un sauropode et deux théropodes. Des restes de vertébrés (Albien) sont signalés à Tiout (près de Aïn Séfra), à Chellala Dahrania, à Gour Tin (El Abiodh Sid Cheikh) et près de Brezina. En 1983, Mohamed Mahboubi a récolté, à El Kohol (au sud-est de Brezina), une phalange d’un Carcharodontosaurus et en 2002 et 2005, plus à l’ouest, dans la région de Aïn Séfra, de nombreux restes osseux rapportés à un grand sauropode ont été découverts. »
Par Mélanie Matarese
A LA CONQUÊTE DU PASSE
ACTE I
A LA RECHERCHE DE L’OISEAU UNIQUE ET RARE
En ce magnifique après midi d’automne ensoleillé et comme toujours cap vers le sud ( environs de Brezina ) la mythique Brezina : l’oubliée et cette fois en compagnie de mon guide Mohamed
à qui sied très bien le surnom du« Renard de la steppe » vu sa connaissance phénoménale de cette magnifique région et de ses moindres recoins en plus de deux amis et du petit karim cette fois nous partîmes à la conquête des traces des dinosaures comme me l’a signalé mon guide , à mon arrivée je fus si ébloui par cette merveille , n’étant nullement spécialiste en la matière mais simplement un chasseur d’images et un fou amoureux de la nature je sus que ce sont des traces d’un oiseau géant accompagné de ses petits et ne donne ici que des conclusions personnelles en plus des traces d’une sorte de gros lézard et c’est à ce moment que j’ai compris que l’humanité puisera toujours ces origines en ces endroits semi arides et désertiques mais pleins de vestiges d’une époque révolue.
ACTE II
HYMNE A L'AMOUR ENTRE LES HOMMES
Balade chez les gens heureux
Après cette découverte ( pour moi) nous faisons cap vers un petit hameau ( 10 maisons ) et comme toujours cette chaleur humaine inépuisable , cette
vie si simple et harmonieuse chez ces gens aux traits sincères et qui ne décèlent aucune agressivité comme les gens des grandes villes :
« marhba » « marhba » c’est le mot fétiche chez ces ksouriens , et reçûmes comme à l’accoutumée l’hospitalité légendaire que nous leur reconnaissons depuis la nuit des temps, avant de reprendre nos esprits voilà que déjà le matloue ( galette) arrive tout chaud suivi de d’hène et de dattes le tout arrosé par un magnifique lait de brebis et à la fin Mohamed nous fit un bon thé 71 agrémenté par une chicha dans une ambiance bon enfant : je vous laisse découvrir les images ci dessous qui parlent d’elles mêmes ainsi que d’un morceau de vidéo
Nous ne primes congé de ces gens heureux qu’à la faveur de la tombée de la nuit , l’horizon était magnifique à voir avec en de fond un ciel de
braise sous l'effet du soleil couchant.
Tout au long de la route me revient en mémoire ces vers :
« Si tu savais la vie bédouine tu me comprendrais mais tu l’ignores…si tu avais un jour parcouru le sahara…
En plus de ces vers de Med Belkheir Chantre du courage nomade et de l’éternel désir :
Ksel et filali sont ils comparables ?
Naguère , l’oiseau fidèle venait planant :
Nourritures du pauvre au bout de la nuit :
Les coursiers portaient le repas
Là-bas , je faisais rouler à terre mes chevaux
Et ma monture attendait l’arrivée des goums.
A vive allure , les cavaliers par groupe se succédaient
A la faveur des salves répétées , nuage de baroud ;
Des papeurs me grisaient ;
Et mon cheval caracolait , danseur illuminé .
Et s’il vous arrive de visiter ce bel eldorado n’oubliez pas d’avoir une pensée à la flore dont :
le « Tamaris » plante du désert qui est plus belle à mes yeux que toutes les plantes réunies ; et ce thym qu’on ne voit qu’en de rares endroits et qui exalte toute son arôme sur ces étendues sauvages et cette alfa que caresse ce vent si doux et si léger impregné d’un silence complice ,et que toute âme tourmentée trouvera une paix intérieure en ces endroits sauvages.
Le long du trajet du retour et comme toujours j’avais le cœur serré à l’idée de retrouver cette civilisation dont je me sens étranger et ne reprenais mes couleurs que lors du passage d’un renard où d’une gerboise apeurés par les feux de notre véhicule.
TOUMI NOUREDDINE
25 Novembre 2007
LES TRACES DU GEANT VUES AVEC
MON APPAREIL PHOTOS
Commentaires (5)
- 1. | vendredi, 09 avril 2010
- 2. | vendredi, 17 juillet 2009
non,le desert n'est jamais hostile,il y a toujours,alors qu'on se crois parfois tout seul,un bruit de pas ,un sourire!quelqu'un qui apparait ,venant de nulle part avec un plateau (the ?cafe ?crepes ?pain ...)!bravo encore!c'est sublime !nini,une vraie saharienne!!he ouais!
- 3. | vendredi, 17 juillet 2009
Je pense qu'il n'y a guère de commentaire à ajouter.
Il ne faut jamais abdiquer. Sinon, nous allons vers la faillite.
Visionner ce petit bout de film et lirs vos messages, Voilà ce qui peut faire un bien fou...
- 4. | vendredi, 17 juillet 2009
Non on n'oublie jamais ceux qui nous poussent vers l'avant
Hé ! la rubrique n'est pas encore finie y manque quelques retouches en plus d'un petit bonus à savoir une vidéo de ces personnages si magnifiques et si acceuillants
- 5. | vendredi, 17 juillet 2009
Extra
et moi je vous dis
si vous savez la valeur de monsieur Toumi vous me comprendrez mais vous l'ignorez.......
Eh Mr dans ton article tu as oublié la renarde
Je vois mon pays de pierres et de lumières
Je vois des montagnes sauvages défier le soleil
Je vois mon peuple bleu aux yeux remplis d’honneur et de sel
Je vois des mères aux tresses éternelles pleurer leurs terres
Je vois des femmes à la peau douce et aux seins gonflés d’espoir
Je vois… Je vois
Là tout proche de mes mains tendues vers le désert
Un pied sur mes rêves
Et l’autre sur mon poème. »
Ourida Nemiche Nekkache
Ce poème reflète ma pensée...